De nouvelles modalités pour les voyages entre les Outre-mer et l'Hexagone ainsi qu'entre les territoires ultramarins sont mises en place à partir du 18 juillet. A partir du 18 juillet, les voyageurs âgés de plus de onze ans souhaitant se rendre dans un territoire ultramarin devront justifier d'un test Covid-19 négatif réalisé dans les 72 heures avant l'embarquement, ainsi que d'une attestation sur l'honneur qu'ils ne présentent pas de symptômes et qu'ils n'ont pas connaissance d'avoir été en contact avec un cas confirmé de Covid-19 dans les quatorze jours précédant le vol, faute de quoi la compagnie aérienne refusera l'embarquement du passager.

Un motif impérieux pour la Guyane et Mayotte

Les passagers à destination de la Guyane, de la Guadeloupe, de la Martinique, de Saint-Martin, de Saint-Barthélemy, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de la Réunion et de Mayotte ne sont plus soumis à une mesure obligatoire de quarantaine à leur arrivée. Pour les collectivités du Pacifique, des règles spécifiques, prises par les autorités locales, s'appliquent en matière d'accueil sanitaire. Les passagers en provenance ou à destination de la Guyane ou Mayotte, où la circulation du virus est active, doivent en outre justifier d'un motif impérieux de déplacement. L'obligation de test avant embarquement s'impose également pour les passagers en provenance de Guyane et de Mayotte qui se rendent directement dans un autre territoire ultramarin, notamment les liaisons Guyane-Antilles et Mayotte-La Réunion. A leur arrivée, ils peuvent se voir prescrire par le préfet du territoire une mesure de quarantaine de sept jours.

Pas de test avant embarquement entre la Guyane, Mayotte et l'Hexagone

Par ailleurs, "le gouvernement a choisi de ne pas imposer un test avant embarquement pour les vols en provenance de Mayotte et de la Guyane et à destination de l'Hexagone, afin de ne pas saturer les capacités de tests de ces territoires et de ne pas contraindre plus fortement encore les déplacements entre ces territoires et l'Hexagone". Pour les passagers souhaitant se rendre en métropole depuis un autre territoire ultramarin, il n'est plus nécessaire de justifier d'un motif impérieux pour voyager. Certaines conditions sanitaires restent cependant maintenues, comme le contrôle de la température avant d'embarquer ou le port du masque dans l'aérogare et dans l'avion, ainsi qu'une déclaration sur l'honneur.