En 2020, plus de 53 millions de bandes dessinées ont été vendus en France établissant le chiffre d’affaires du secteur à 591M€. Un record ! Les séries et les best-sellers représentent la majorité des achats.

Selon GFK En 2020, année de la pandémie et des confinements, le marché de la BD affiche une santé insolente. Il supporte une croissance de 9% sur un an et une augmentation du chiffre d’affaire de 6%. En constante croissance depuis 2016, la vente française de BD représente un livre sur cinq achetés par les lecteurs. Derrière la littérature et la jeunesse, elle prend la troisième place sur le marché du livre. Deux albums sur trois s’adressent aux moins de 30 ans.

Les mangas en tête des ventes

Les mangas engloutissent 42% du volume des ventes. L’explication probable est l’accélération de leur notoriété avec leur présence sur les plateformes SVOD. Dans le top 10 des ventes de l’année, on retrouve ainsi les valeurs sûres que sont Naruto (Ed. Kana), One Piece et  Dragon Ball chez Glénat. Seules nouveautés sortant du lot : Demon Slyer chez Panini qui occupe la 3e place et My Hero Academia chez Ki-Oon.

Les classiques continuent de se vendre comme des petits pains

Dans les succès de l’année, on compte Le Lucky Luke  de Jul et Achdé (Lucky Productions), Le 5ème album de L’Arabe du futur de Riad Sattouf (Allary Editions). Le Blake et Mortimer de Jean Dufaux, Christian Cailleaux et Étienne Schréder, se fraye même une place dans le Top 10 des ventes de l’année.

Et comment s’en tirent les autres ?

Alors qu’aucun blockbuster hollywoodien d’aucune franchise n’est sorti sur les écrans en 2020, la vente de comics a progressé de 6%. Quant à la BD jeunesse, elle est l’un des segments les plus porteurs de l’année 2020 avec Astérix le Gaulois, son inoxydable tête de gondole. A noter, la présence de l’incroyable Mortelle Adèle de Mr Tan (Ed. Tourbillon) qui occupe quatre titres du Top 10 des meilleures ventes du segment jeunesse. A l’occasion des différents déconfinements, les amateurs du 9ème art ont approvisionné leur bibliothèque en complétant leurs collections dans la mesure où on observe entre +47% et +49% de progression sur les fonds.