Ce 27 avril, la Fondation pour la Mémoire de l'Esclavage lance le Mois des Mémoires. Ce temps de commémoration et de bilan coïncide cette année avec les 20 ans de la loi Taubira. Cette loi a permis la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité.

Cette édition 2021 du Mois des Mémoires s’étend du 27 avril, date anniversaire de la deuxième abolition de l'esclavage en 1848, jusqu’au 10 juin. Un mois de commémorations avec des expositions, des projections et des conférences pour "dire toute l'Histoire, y compris la plus douloureuse", résume Jean-Marc Ayrault, le président de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage.

L’occasion d’un bilan de la loi Taubira

La première journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition a été célébrée le 10 mai 2006.  Quinze années plus tard, cette édition du Mois des Mémoires est marquée par l'anniversaire de la loi Taubira. Adoptée le 10 mai 2001 à l’unanimité par le Parlement, elle tend à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité. Pour Jean-Marc Ayrault, « ce n'est pas une commémoration pour une commémoration, ce sont les leçons qu'on tire de tout ce qui a été fait depuis 20 ans. Cette loi est un acte politique majeur et ce sont les conséquences de cet acte que nous allons regarder ».

Deux cérémonies nationales

Plusieurs commémorations sont organisées dans toute la France. Deux cérémonies sont prévues au niveau national. La première se tiendra à Paris le 10 mai et la seconde aura lieu le 23 mai, à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux victimes de l'esclavage. Ces deux dates ne font pas l'unanimité dans les territoires ultramarins. Ils ont tous des dates de commémoration inhérentes à leurs histoires. Localement, ces journées commencent avec Mayotte le 27 avril. Puis elles se poursuivront le 22 mai en Martinique, le 27 en Guadeloupe, le 28 à Saint-Martin et le 10 juin en Guyane. Saint-Barthélémy a choisi le 9 octobre pour sa journée de commémoration. Enfin à la Réunion, elle a lieu le 20 décembre.

France Télévisions, partenaire officiel de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage

France Télévisions sera mobilisé pour toute la durée de ce Mois des Mémoires 2021. Au programme : des documentaires et des émissions spéciales aussi bien sur le portail Outre-mer la 1ère que sur la plateforme éducative Lumni ou encore sur France 3. De son côté, Dieu m’est témoin y consacre son émission du 9 mai. Dans ce numéro spécial, "Comment raconter l’esclavage aux enfants ?", Marie Lesure-Vandamme reçoit Dominique Taffin, directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, et Rabeha Fagour-Daïri, auteure d’un Abécédaire de l’esclavage paru chez Caraïbéditions. Elles répondent aux questions suivantes : Comment et à partir de quel âge faut-il en parler ? Quels supports pédagogiques utiliser, hormis les traditionnels manuels d’Histoire ?

Ce 27 avril, la Fondation pour la Mémoire de l'Esclavage lance le Mois des Mémoires. Ce temps de commémoration et de bilan coïncide cette année avec les 20 ans de la loi Taubira. Cette loi a permis la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité.

Cette édition 2021 du Mois des Mémoires s’étend du 27 avril, date anniversaire de la deuxième abolition de l'esclavage en 1848, jusqu’au 10 juin. Un mois de commémorations avec des expositions, des projections et des conférences pour "dire toute l'Histoire, y compris la plus douloureuse", résume Jean-Marc Ayrault, le président de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage.

L’occasion d’un bilan de la loi Taubira

La première journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition a été célébrée le 10 mai 2006.  Quinze années plus tard, cette édition du Mois des Mémoires est marquée par l'anniversaire de la loi Taubira. Adoptée le 10 mai 2001 à l’unanimité par le Parlement, elle tend à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité. Pour Jean-Marc Ayrault, « ce n'est pas une commémoration pour une commémoration, ce sont les leçons qu'on tire de tout ce qui a été fait depuis 20 ans. Cette loi est un acte politique majeur et ce sont les conséquences de cet acte que nous allons regarder ».

Deux cérémonies nationales

Plusieurs commémorations sont organisées dans toute la France. Deux cérémonies sont prévues au niveau national. La première se tiendra à Paris le 10 mai et la seconde aura lieu le 23 mai, à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux victimes de l'esclavage. Ces deux dates ne font pas l'unanimité dans les territoires ultramarins. Ils ont tous des dates de commémoration inhérentes à leurs histoires. Localement, ces journées commencent avec Mayotte le 27 avril. Puis elles se poursuivront le 22 mai en Martinique, le 27 en Guadeloupe, le 28 à Saint-Martin et le 10 juin en Guyane. Saint-Barthélémy a choisi le 9 octobre pour sa journée de commémoration. Enfin à la Réunion, elle a lieu le 20 décembre.

France Télévisions, partenaire officiel de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage

France Télévisions sera mobilisé pour toute la durée de ce Mois des Mémoires 2021. Au programme : des documentaires et des émissions spéciales aussi bien sur le portail Outre-mer la 1ère que sur la plateforme éducative Lumni ou encore sur France 3. De son côté, Dieu m’est témoin y consacre son émission du 9 mai. Dans ce numéro spécial, "Comment raconter l’esclavage aux enfants ?", Marie Lesure-Vandamme reçoit Dominique Taffin, directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, et Rabeha Fagour-Daïri, auteure d’un Abécédaire de l’esclavage paru chez Caraïbéditions. Elles répondent aux questions suivantes : Comment et à partir de quel âge faut-il en parler ? Quels supports pédagogiques utiliser, hormis les traditionnels manuels d’Histoire ?