Quelle est la place des veufs et des veuves dans l’Église ? Peuvent-ils se remarier et comment le sacrement du mariage est-il alors vécu ? Comment faire place à l’amour après le deuil ? Qui sont les veufs et les veuves consacrés et pourquoi font-ils le choix d’offrir leur veuvage à Dieu ? Cette semaine, Dieu m’est témoin s’intéresse à ceux qui ont connu le deuil dans leur couple. Le frère Paul-Dominique Marcovits, dominicain, accompagne de nombreuses veuves touchées par un veuvage prématuré, au sein d’un mouvement de veuves, la Fraternité Notre-Dame-de-la-Résurrection. Il rappelle à tous ceux qui pensent le contraire que l’Église n’interdit en rien à un veuf de se remarier, car « le mariage est la meilleure image de Dieu ». Il nous aide à comprendre comment un nouvel amour n’est pas concurrent de l’autre. En Guyane, nous rencontrons Marie-Thérèse qui, depuis la mort de Georges, a appris à prolonger sa vie de couple même après la mort. Connectés avec la Martinique, Monique Palcy, veuve consacrée, nous explique pourquoi elle a voulu offrir son veuvage à Dieu. Enfin, à La Réunion, Pascale et Francis, tous deux veufs très jeunes, ont monté une association pour partager avec d’autres leur peine. Aujourd’hui, ils se préparent au mariage et forment une famille recomposée avec quatre enfants.